Bel établissement, magnifique décoration, notre première impression est très bonne même si l'accueil n'est pas très enjoué. Le Sakyo Sushi propose une carte bien garnie, pas évident de faire son choix.

Dans un premier temps, nous avons choisi un "Atarime" (calmar grillé) avec 2 bières Asahi. A la carte, ce plat est proposé à 121.000vnd soit environ 5 euros (5.60usd).
Décoration sommaire, plat bon mais il manquait du wasabi ou de la sauce soja en accompagnement.
Si la serveuse a bien compris le mot sauce soja, le mot wasabi (ni même horseradish sauce en anglais ou moutarde verte forte) ne faisait pas parti de son vocabulaire. Pourtant comme le nước mắm (dans la cuisine vietnamienne), le wasabi est servi sans avoir à demander !

Dans un second temps, nous nous sommes laissés tenter par un sashimi de Wagyu, une viande japonaise persillée lui conférant une petit gout naturel de beurre, très appréciée au Japon et relativement chère aussi.
Plat à 660.000vnd (29 euros - 30 USD).
Afin de savoir si notre serveuse avait reçu quelques connaissances sur le boeuf nippon, nous lui avons posé la question d'ou venait la viande, si c'était une race à robe rouge ou noire. Bien entendu, nous ne saurons pas si la viande était de Kōbe, de Mishima, Matsusaka, Ōmi ou Sanda !
Rien de bien grave mais cela montre tout de même le manque de formation du personnel vietnamien.

En parallèle, nous avons opté pour de l'anguille japonaise servie avec du soba et de l'udon (unagi sushi gozen) ainsi que du sashimi de saumon et algues.

Côté repas, c'était bon mais loin d'être excellent, la présentation n'est pas très rafinée, et le service très lent. A aucun moment, même en fin de repas, la serveuse ne nous a proposé du saké ou du thé. Seulement 3 tables et pourtant le service trainait. Presque 2 heures passées au restaurant pour 3 plats, cela fait tout de même long pour un diner.

Si la salle de restaurant est plutôt agréable, l'ambiance douce et apaisante, on est tout de même loin du service impeccable d'un établissement proposant une cuisine japonaise.
On imagine le manque de personnel qualifié en cuisine voir tout simplement l'absence d'un maitre sushi formateur.
Au niveau du service, le manager ne semblait pas très attentif, il n'est même pas venu nous demander si nous avions apprecié le repas.

En comparaison avec l'hôtel Sakyo Silverland, le restaurant est bien en dessous au niveau de la qualité et des prestations.
Nous n'avons malheureusement pas gouté à la fondue japonaise ni au bateau de sushi, tant convoités dans ce type d'établissements.
Maintenant à savoir si en sortant nous avons dit "Gochisōsama deshita" (ごちそうさまでした) et bien non car de toute évidence il n'y avait pas de japonais dans le restaurant.

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